• Loto-Québec annonce le lancement d’une loterie des Fêtes, la LOTO-PABLO.
Devinez la journée où Pablo Rodriguez se fera kicker out du PLQ d’ici Noël et gagnez le gros lot, versé en brownies, incognito dans votre compte. Vous pouvez acheter des billets —100 $ chacun — en utilisant un prête-nom.
• UPAC – PLQ; je ne sais pas pour vous, mais il me semble que ces deux sigles fittent souvent bien ensemble depuis le début des années 2000, c’est-à-dire depuis l’arrivée dans l’organisation du conservateur Jean Charest. Bleu sur rouge, tout fout le camp!
• Il aurait quand même pu le dire, Pablo Rodriguez, qu’il ne se présentait à la chefferie du PLQ que pour battre le record Guinness du plus court mandat comme chef d’un parti politique…
• Après avoir dit « Je suis innocent! » — disons qu’on s’en était rendu compte —, voilà que Pablo Rodriguez déclare aujourd’hui, en point de presse : « Je ne vais nulle part! »
Bon ben, coudon!
lestylosauvage 
Pablo et le pot au lait
Je pense que Pablo est encore plus «innocent» qu’on l’imagine.
Craignant la débâcle des libéraux au fédéral, Pablo est passé au provincial avec à sa suite un cortège de gens se cherchant une piste d’atterrissage. On a dû lui répéter comme un mantra que lui, leader québécois du PLC, deviendrait premier ministre facilement : Legault étant à terre et les Québécois ne voulant pas de référendum. Et il aurait l’appui de toute la propagande fédérale pour battre le PQ. Go, go, on est avec toi !
Si, dans son entourage, il y avait eu un seul conseiller avec un quelconque sens éthique, il lui aurait expliqué que louer un local à son épouse était une mauvaise idée. Lui étant trop innocent pour s’en rendre compte…
On croyait que la course ne serait qu’une formalité, mais quand ça s’est corsé, les z’amis se sont activés pour sauver leurs propres fesses. Une fois la mission accomplie, on a conseillé à Pablo de rester sur le terrain, là où il est à son meilleur; à l’Assemblée nationale, la déficience de son jugement politique aurait été trop apparente. On lui a organisé une belle tournée des régions avec, en partie, de l’argent réservé au travail parlementaire grâce à une ligne de conduite floue. Source du conflit Hinse-Rizqy.
Les z’amis de Pablo le voulait premier ministre pour leur profit, mais ils l’ont fait trébucher. Pablo se retrouve comme Pantin et son pot au lait : adieu veau, vache, cochon, couvée. Le voilà Gros Jean comme devant :
« On m’élit Roi, mon peuple m’aime ;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant :
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même ;
Je suis gros Jean comme devant »
Le PLQ vient de comprendre que derrière Pablo le bon gars, il y a avait quelques loups fédéraux décidés à envahir la bergerie provinciale…
Pablo est peut-être le dindon d’une mauvaise comédie, il est en passe de devenir l’agneau sacrificiel.
Christine P